Le programme Pay-for-Slay de l’Autorité Palestinienne finance le terrorisme depuis des décennies, détournant l’aide internationale pour récompenser les familles de terroristes tués ou emprisonnés.
Le programme Pay-for-Slay mis en place par l’Autorité Palestinienne (AP) consiste à verser des sommes d’argent aux familles des terroristes palestiniens tués ou emprisonnés pour avoir commis des attentats contre des civils et des soldats israéliens. Alimenté par l’aide internationale, ce programme détourne des millions de dollars destinés aux civils palestiniens. Malgré les sanctions imposées par des donateurs comme les États-Unis et Israël, l’AP continue de financer cette pratique, attirant de jeunes Palestiniens en quête de rétributions économiques, dans un contexte de pauvreté et de corruption généralisée.
Le programme Pay-for-Slay : une incitation à la violence
Le programme Pay-for-Slay de l’Autorité Palestinienne est conçu pour récompenser les Palestiniens impliqués dans des actes de terrorisme contre Israël. Depuis des décennies, l’AP utilise des fonds provenant de l’aide internationale pour rémunérer les familles des terroristes tués ou emprisonnés. L’un des aspects les plus controversés de ce programme est que ces fonds sont détournés des aides destinées au développement socio-économique des Palestiniens.
Depuis les années 1970, près de 500 millions de dollars de l’aide internationale ont été alloués à ce programme. À titre d’exemple, la famille d’un terroriste décédé reçoit un versement initial de 1 700 dollars, suivi de paiements mensuels pouvant atteindre 1 000 dollars selon le nombre de personnes à charge. Ces montants peuvent représenter une somme importante pour de nombreuses familles palestiniennes vivant dans des conditions économiques précaires.
L’effet pervers de ce programme est d’inciter de jeunes Palestiniens, souvent sans emploi ou vivant dans des situations de pauvreté, à s’engager dans des actes de violence, car la rétribution offerte par l’AP est vue comme une sécurité financière pour leurs familles. Ainsi, la violence devient un moyen de subsistance.
L’aide internationale détournée pour financer le terrorisme
De nombreux pays donateurs ont pris conscience de l’utilisation abusive de leurs fonds. En 2018, Israël a adopté une loi permettant de déduire les paiements Pay-for-Slay des 130 millions de dollars de taxes mensuelles qu’il collecte pour l’AP. De même, les États-Unis ont voté une loi similaire, déduisant ces fonds des 300 millions de dollars d’aide annuelle versée aux Palestiniens.
Malgré ces efforts, l’AP continue de trouver des moyens de contourner ces restrictions, et en 2019, elle a menacé de déclencher une crise économique en refusant tout paiement partiel provenant d’Israël ou des donateurs. Le programme Pay-for-Slay, bien qu’il soit l’objet de vives critiques internationales, reste une pierre angulaire de la politique de l’AP, qui considère les familles des terroristes comme des “héros nationaux”.
Les répercussions sur la population palestinienne
Alors que l’Autorité Palestinienne continue de financer le Pay-for-Slay, les conséquences économiques sont désastreuses pour la population palestinienne. En refusant de redistribuer l’aide internationale qui lui est toujours octroyée, l’AP crée des pénuries de nourriture et de biens de première nécessité en Cisjordanie, exacerbant la pauvreté. Parallèlement, les fonctionnaires palestiniens voient leurs salaires diminués, ce qui accentue encore la précarité économique dans la région.
Les critiques envers ce programme ne proviennent pas seulement des pays occidentaux. Même certains pays arabes, autrefois alliés des Palestiniens, expriment leur frustration face à l’autodestruction orchestrée par l’AP et sa politique de soutien au terrorisme. L’AP tente de solliciter l’aide de la Russie et des pays pétroliers arabes, mais les soutiens financiers traditionnels s’épuisent.
Une machine bien rodée, mais moralement condamnée
En dépit des sanctions et de la pression internationale, l’AP continue de justifier le programme Pay-for-Slay en invoquant la lutte contre l’occupation israélienne. Les médias arabophones, à travers le Moyen-Orient, légitiment ces paiements comme un moyen de soutenir la résistance contre Israël. Toutefois, cette glorification de la violence détourne des ressources essentielles qui pourraient être investies dans l’éducation, la santé, et le développement économique des Palestiniens.
Le coût annuel pour l’AP et le Hamas s’élève à plus de 400 millions de dollars, dont 200 millions directement consacrés aux familles de 26 000 terroristes décédés et aux 6 000 blessés lors d’attaques. Ce système alimente un cercle vicieux de violence, où les jeunes Palestiniens, attirés par l’appât du gain, se lancent dans des actes terroristes pour assurer la sécurité financière de leurs familles.
Un programme qui éloigne la paix
Le programme Pay-for-Slay constitue un frein majeur aux efforts de paix entre Israël et les Palestiniens. En incitant à la violence et en rétribuant financièrement le terrorisme, il rend tout processus de négociation plus difficile. Tant que l’AP continuera à utiliser ses ressources pour soutenir ce système, la communauté internationale restera divisée sur la manière d’aborder la question palestinienne. Des sanctions plus sévères et une réforme de l’aide internationale apparaissent comme des mesures essentielles pour mettre fin à cette économie de la terreur.
Avion-Chasse.fr est un site d’information indépendant.